Travailler, Persévérer, Performer

HISTORIQUE

L’or constitue une source de revenu autant pour les producteurs que les consommateurs.
Depuis qu’il est devenu un bien échangé planétairement, il est difficile de distinguer de façon
tranchée le consommateur du producteur; les intérêts des consommateurs-producteurs sont
interdépendants et fonction du prix de l’or, du rythme de découverte et de mise en exploitation des gisements et des technologies de traitement du minerai etc.

 Cette interdépendance n’exclut pas une compétition entre les producteurs (pays producteurs pauvres, les firmes et les regroupements de firmes), les consommateurs et entre eux. L’économie mondiale de l’or dépasse le cadre d’une seule économie, elle est surtout la rencontre de grands groupes miniers, d’états disposant de réserves exploitables et toutes sortes d’acheteurs d’or.

L’or a toujours été prisé comme élément d’étalage, de démonstration, d’exposition de la richesse et une réserve de valeur.

 Probablement le premier bien échangé mondialement, l’or a fourni la base économique du développement des grands royaumes africains.

C’est pour cela que l’empire du Ghana (300 à 1240 après J.C) et l’empire du Mali (750 à 1337 après J.C) profitèrent du commerce de l’or pour se développer.

 Lors du pèlerinage à la Mecque en 1324 l’empereur Kankou Moussa et son entourage apportèrent avec eux des lingots d’or du Mali évalués aujourd’hui à plus de 100 millions de $ U.S. La conséquence de leur passage en Egypte (le Caire) a été une chute du prix de l’or pendant 12 ans environs.

Ainsi, depuis l’Empire du Ghana jusqu’à l’actuelle République du Mali, l’or a toujours été exploité par les populations grâce à des techniques ou technologies aujourd’hui qualifiées de traditionnelles ou d’artisanales.

L’exploitation artisanale de l’or ou orpaillage traditionnel consiste à exploiter à petite échelle par des procédés artisanaux des substances précieuses en l’occurrence l’or et le diamant provenant de champs d’orpaillage ou de gîtes primaires affleurant ou su affleurant . Pratiquement, elle est organisée par les communautés villageoises. Cette organisation, allant du village dans lequel se trouve un champ ou couloir d’orpaillage aux autres acteurs, est une structure traditionnelle simple et hiérarchisée de gestion de l’activité.

La république du Mali a joué un rôle important sur le marché international de l’or depuis qu’il est devenu un bien échangé de manière planétaire à la fin du 1er millénaire.

 Les techniques traditionnelles d’exploitation de l’or continuent avec les orpailleurs dans le Mali profond. De cette période jusqu’à l’élaboration du code minier de 1970 et avant l’avènement de la SOGEMORK, la production de l’or est artisanale.

Malgré son importance en tant que source de revenus pour des millions de personnes, l’exploitation minière artisanale au Mali ne génère que peu de recettes pour le gouvernement.

C’est seulement à partir de 1970 que la législation malienne encourage activement l’exploration et la production modernes et mécanisées.

 La production industrielle d’or (secteur moderne ou production à grande échelle) commença en février 1990 quand la SOMISY a extrait du minerai d’or de la mine de Syama située au Sud Est de Bamako. De 2 tonnes presque la 1ère année, la production augmente pour atteindre 4 tonnes en 1996.

 La révision de la législation minière en 1991 (nouveau code) vit le début de nouvelles explorations dans le Sud-Ouest du pays dans la région de Kayes. La production débuta dans la mine de Sadiola en 1997 avec la SEMOS sur un riche filon; ainsi, la production malienne augmenta très rapidement.

En 1998, le Mali se classait en quatrième position en Afrique au sud du Sahara derrière
l’Afrique du sud, le Ghana et le Zimbabwe et en 16ème position au niveau mondial.